L’avenir de notre planète est un souci universel, mais malgré les études du GIEC ou d’autres, le militantisme, l’engagement politique ou associatif de beaucoup, et l’inquiétude de la jeunesse, on a l’impression que l’enjeu crucial, vital, de l’environnement dans sa globalité, son urgence, ne sont pas des priorités pour les décideurs.

Nous n’avons qu’une planète, et une fois certains étapes franchies, telles que le changement climatique, le ralentissement du Gulf Stream, ou l’érosion de la biodiversité, les dégâts pourraient être irréversibles.

La Terre, comme l’humanité, est une, et malgré les nationalismes, les égoïsmes, et autres « ismes », la réalité nous rattrape.

Le battement d’ailes d’un papillon ne peut-être pas déclencher un ouragan à l’autre bout du monde, mais du fait de la rotondité de la Terre et de sa rotation, la pollution chinoise empoisonne les Japonais, tout comme à la belle époque de l’industrie automobile américaine, les pluies acides de la région de Détroit tuaient les forêts canadiennes. Dans un registre plus positif, il faut savoir que ce sont les poussières de terre africaine soulevées par l’harmattan, ce vent sec du Sahel qui, après avoir traversé l’Atlantique, fertilisent la forêt amazonienne.

En 1883, l’éruption du volcan indonésien Krakatoa eut des conséquences sur le climat mondial pendant plusieurs années, et ses cendres furent dispersées dans le monde entier.

Ces évènements étaient naturels. Aujourd’hui, c’est nous qui en sommes responsables. La “théorie de Gaïa” voudrait que notre planète, comme tout être vivant, soit capable d’auto-guérissons, d’auto-réparation après une agression.

En effet, la Terre est dotée d’une forte résilience. Preuve en est avec le trou dans la couche d’ozone causé par les gaz CFC. Dès que leur utilisation a été interdite en 1987, le trou a commencé à se résorber, contrairement aux prévisions des scientifiques qui estimaient qu’il faudrait 50 ou 100 ans pour qu’il commence à le faire. Malheureusement, certains pays comme la Chine, qui n’a pas signé l’accord, ou le Brésil, à cause de la déforestation accrue de ces dernières années, et pas seulement eux, sont responsables du retour du trou en 2020, mais qui a commencé à se reboucher en janvier 2021, et dont les dernières nouvelles sont bonnes.

Autre exemple : celui de l’Australie. Victime de terribles incendies dans le Sud fin 2020, pendant 240
jours – six mois ! –, qui ont tué des millions d’animaux, la forêt s’est reconstituée à une vitesse inattendue et inespérée en absorbant de surcroît le CO2 dégagé par le feu.

Un trou, ça se rebouche, les arbres, ça repousse. La situation est grave, mais pas désespérée.

Restons conscients.

Brigitte Sarrazin, Rédactrice en chef

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